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Attendu depuis très longtemps, Resident Evil 4 est enfin là. Jeu d'exception ou jeu-déception ? Inutile de maintenir le suspense plus longtemps : jeu d'exception. Ce jeu à tout pour lui : graphismes, maniablité, durée de vie, ambiance sonore… Résumé de ce jeu hors du commun.
Alors que Leon Scott Kennedy (rescapé de Resident Evil 2) travaille pour le gouvernement américain, il se voit gratifié d'une mission périlleuse : retrouver la fille du Président, enlevée peu de temps auparavant. Elle aurait été aperçue dans une région d'Espagne. Dès lors, on assiste à l'arrivée de Leon dans un bois, à l'entrée du village : Dieu que c'est beau ! On a beau se pincer, on est obligé de se rendre à l'évidence : ce jeu est une tuerie graphique ! Plus besoin d'images de synthèse, le moteur du jeu suffit amplement pour immerger le joueur dans un univers tout à fait crédible. Qui plus est, le fait d'utiliser le moteur du jeu dans les cinématiques permet de les rendre interactives, mais on y reviendra plus tard. Je disais donc, le jeu est beau, très beau. Tout est extrêmement fouillé, et les différentes textures sont souvent très riches (mentions spéciales aux effets d'eau, et surtout au feu extrêmement bien rendu). Les personnages sont parfaitement modélisés, et disposent d'expressions faciales saisissantes. On notera toutefois quelques bugs de collision, mais on pardonne tellement tout les reste est enchanteur. Les environnements traversés sont très divers, et si l'on commence dans une sorte de campagne d'automne, on partira par la suite sur des lacs (la pêche au gros…), châteaux, grottes, entrepôts… Un dépaysement est total. Autre point fort du jeu, sa prise en main. Le personnage se manie très bien, la vue derrière l'épaule étant très adaptée. D'ailleurs cette vue rend le jeu bien plus dynamique qu'auparavant, quand les plans de caméra étaient figés. Le jeu a donc un côté action plus marqué que dans les autres épisodes. La disposition des actions associées aux boutons est exemplaire, on ne se trompe jamais. De plus, le bouton A se révélera souvent contextuel, c'est-à-dire que son utilisation variera en fonction de la situation. Un autre bon point, c'est, j'en parlais plus haut, l'interaction dans les cinématiques. On ne les regarde plus, on les vit ! Le système, déjà éprouvé dans Shenmue (DreamCast), consiste à effectuer une combinaison de touches à un moment très précis. Celui qui relâche son attention est alors fichu. Il ne s'agit cependant ici que de l'association L+R ou B+A. Et que serait un jeu d'horreur sans une ambiance sonore adaptée ? Ici, les musiques ont un rôle important puisqu'elle vous révéleront souvent l'arrivée d'un événement : le stress est alors à son comble. Entre musiques angoissantes, silences et musiques intenses, vos oreilles seront sans cesse à l'affût. Les bruitages sont du même acabit, et entendre un ennemi grogner sans le voir sera absolument terrifiant. Les doublages, bien qu'en anglais, sont de très bonne facture ! Sans parler des sous-titres, qui font parfaitement ressortir le côté sarcastique de Leon, ainsi que les intentions des autres personnages. Pour ne rien gâcher, sachez que ce Resident Evil est le plus long de la série ! La où 8 heures suffisaient à achever un autre épisode, elles ne permettront ici qu'a atteindre la fin du premier DVD, et encore ! Le jeu vous tiendra en haleine une bonne quinzaine d'heures, emplies de stress, de sursauts, de cadavres… Assurément un gros point fort. Les plus téméraires referont le jeu en difficile, les autres joueront aux mini-jeux débloqués en fin d'aventure, ou goûteront aux joies des munitions infinies. En définitive, un excellent investissement ! Une aventure longue et palpitante, vous en aurez pour votre argent ! |
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